Récit de notre rencontre

Je m'appelle Emma, j'ai 27 ans.

J'ai rencontré Mister B. (le nom qui a lui a toujours été attribué sur mes blogs) en 2006 sur mon lieu de travail. Classique? Peut-être... ou pas!

 Nous travaillions à l'époque au service client d'un opérateur de téléphonie mobile. 650 personnes, autant dire qu'il y avait du monde!

Je ne connaissais pas directement Mister B., mais un de ces collègues, Olivier,  avec qui parfois je prenais des pauses. Un jour de septembre 2006, mais je ne sais pas si je dois raconter cela, on sait jamais si mes enfants un jour venaient à le lire  ?

Un jour donc, de septembre 2006, je me trouvais dans une salle de pause, où se trouvait également futur Mister B., que je n'avais jamais croisé (selon moi, mais c'était faux. On avait même eu des formations ensemble, c'est juste que je ne me souvenait pas de lui).

En plein dans ma conversation (j'avoue, je faisais "la belle"), il me lance une pique: "mais toi, tu n'as jamais trouvé personne qui t'a fait fermer ta bouche?" (on est d'accord: ce n'est pas le mot bouche qu'il a employé!)

Le ton était lancé. L'histoire, presque.

Il faut dire que je n'avais pas l'habitude qu'on me pique au vif comme cela. J'avais 23 ans et donc l'esprit qui va avec  . Tiens il m'intéresse celui-là. Je vais donc lui lancer des piques aussi.

  Quelques jours après (il me semble, les souvenirs commencent à être un peu flous...), nous nous retrouvons à travailler presque côte à côté. Je décide de tendre une perche et alors qu'il retourne s'asseoir à sa place après être allé aux toilettes, je lui dépose un mot sur son bureau (mode: j'ai 15 ans): "Quand on est un garçon poli, on baisse la lunette des toilettes après son passage".

 Réponse de sa part: "Quand on est une fille intelligente, on ne va pas dans les toilettes des mecs."

OK, il est balèse. Il me plait. Je le veux. Pour un soir, hein, faut pas exagérer, c'est vraiment pas du tout le type de garçon avec qui je me vois finir ma vie. D'ailleurs je le dis à Olivier, qui s'empresse de lui raconter.

Vient rapidement notre premier RDV. Notre premier baiser... et ça s'arrête là. Pas fou le mec, il savait ce que je pensais! Il a su me faire mariner, et il faut croire que ça a marché, puisque je l'aime comme je n'ai jamais aimé personne.

S'enchaine une vie classique: quelques voyages en amoureux (le Maroc, la tunisie); quelques week-ends dans le sud; puis l'achat d'un appartement, la rénovation, l'achat d'un autre, autre rénovation (oui, c'est une passion commune), puis une vie à deux et enfin... le 30.10.10.